Atelier

Comprendre l'intelligence des interactions écologiques entre espèces pour mieux gérer la propagation des maladies vectorielles

Nous avons tous déjà subi les nuisances dues à la présence des moustiques, un soir d’été dans le jardin, ou en pleine nuit dans une chambre quand le silence se rompt. Jusqu’à récemment, en France métropolitaine ou en Europe, nous n’avions heureusement pas à nous soucier de savoir si ces moustiques pouvaient, par leur piqûre, nous rendre malade. Mais cette situation va probablement être amenée à changer… Les changements globaux (climatiques mais également d’utilisation des terres) rendent peu à peu notre territoire plus propice à l’installation d’espèces de moustiques vectrices de virus, qui peuvent toucher l’humain, mais également les animaux d’élevage ou encore la faune sauvage. Ainsi, l’émergence des maladies vectorielles et zoonotiques va représenter un défi croissant, à l’intersection des santés humaine, animale et environnementale, auquel il faut se préparer. Grâce aux modèles qu'elle développe, l'équipe Dynamo de BIOEPAR tente de répondre à des questions telles que : Quelle est la saison la plus favorable aux moustiques ? Quels animaux les moustiques préfèrent-ils piquer, quels sont les animaux les plus contagieux, et comment cela affecte les épidémies ?